L’écharpe Miss Orléanais disparaît de l’élection nationale de Miss France. Michel Dury est déchu de son titre de délégué, au bénéfice de son alter ego de Miss Centre.
Au concours de Miss France, le 6 décembre 2014 au Zénith d’Orléans, elle n’a pas réussi à être la première. Mais Solène Salmagne sera bel et bien la… dernière. Dernière à avoir porté l’écharpe de Miss Orléanais.
« De 33 à 31 candidates pour Miss France »
Exit. Out, le titre provincial qui chapeautait l’élection des miss issues du Loiret, d’Eure-et-Loir et du Loir-et-Cher. Le comité « Orléanais », implanté à Montargis sous la houlette de Michel Dury depuis 22 ans, aura connu la consécration avant sa chute puisqu’il avait propulsé sa Miss Orléanais, Flora Coquerel, au rang de Miss France 2014. Mais cela n’aura pas suffi à séduire Sylvie Tellier, directrice de Miss France Organisation (dénomination en lieu et place de Société Miss France désormais).
Au terme de l’assemblée qui réunissait tous les délégués à Paris, samedi dernier, Jean-Jacques Sabourin, président du comité Miss Centre (et de l’amicale de tous les délégués), a un message clair : « Désormais, pour l’élection de Miss Centre, dont le gala pourrait se dérouler le 19 septembre au M.A.CH36 (le Zénith de Châteauroux, dans l’Indre), les six départements de notre région pourront présenter une miss, tout comme le comité Orléanais ». Soit sept postulantes pour le titre de Miss Centre, le seul maintenant, au plan régional, à afficher ses couleurs au gala (et éventuellement sur le podium) de Miss France.
« Je recherche dès à présent quelqu’un qui se chargera de l’élection de Miss Loiret. En aucun cas le comité Orléanais n’a à organiser l’élection de Miss Loiret ». Ce qui revient à dire que Michel Dury est évincé par Miss France Organisation (MFO), au sein même du département !
« Je ne comprends pas que Michel joue les surpris puisqu’il lui a été signifié, par lettre recommandée dès le 21 octobre, qu’il n’était plus délégué Miss France […] L’écharpe Orléanais n’est pas la seule à disparaître pour l’élection Miss France. La direction de MFO préfère “Rhône-Alpes” à “Pays de Savoie”, appellation jugée peu parlante ». Du coup, on passe de 33 à 31 jeunes filles pour la prochaine finale nationale.
Deux comités et… une ambiguïté
Jean-Jacques Sabourin actionne la machine à remonter le temps. Il revient en 2010, à l’heure du divorce entre Geneviève de Fontenay et Endemol (qui produit l’émission télévisée pour TF1 et a racheté le nom Miss France). « À l’époque, on ignorait si Michel Dury resterait auprès de Geneviève de Fontenay ou rejoindrait Endemol. Il avait été question que seul le titre de Miss Centre reste. Michel Dury ayant opté pour Endemol, les titres Miss Centre et Miss Orléanais ont cohabité, d’où l’ambiguïté qui a demeuré ».
« TF1 décide »
Le fait qu’une écharpe disparaisse n’a rien de nouveau : « À l’époque de Geneviève de Fontenay, nous étions passés de 47 Miss à 33 ! ».
Les déplacements facturés de Flora Coquerel, y compris à Montargis, sa terre d’élection ? « Cela a toujours été comme cela », défend le patron de Miss Centre, aujourd’hui convaincu que Michel Dury ne souhaite pas travailler à son côté. Jean-Jacques Sabourin conclut en rappelant que « les délégués ne sont que des bénévoles […] Il y a, certes, MFO, mais aussi Endemol, et, au-dessus, TF1, qui décide de tout. Si la chaîne supprimait cette élection, nous ne serions plus rien ».
En d’autres termes, il faut subir ou partir. Reste à savoir ce que Michel Dury, injoignable ces derniers jours, décidera. Serait-il prêt à revenir à ses premières amours, comprenez se rapprocher de Geneviève de Fontenay et de sa Miss Prestige ?
Source : la république du centre